De l'honnêteté intellectuelle comme qualité humaniste

s jours, pour défendre telle ou telle
cause, telle ou telle pays (on n'a tous pas la chance d'être "neutre", comme
en Suisse), et parfois contre la barbarie aveugle des fanatismes religieux,
quelsqu'ils soient, qui tuaient au nom du Dieu qu'ils s'étaient inventé. J'inte
rpelle monsieur Kraege suite à ses propos indécents, mais j'ai parcouru pas
mal de réponses récemment sur votre site, et je suis assez attristé par les
mentalités et la vision de l'homme et du monde que vous pouvez avoir. Sans doute
n'ai-je rien à faire sur votre site, je m'en vais avec plaisir. Juste une question
: monsieur Kraege croit-il vraiment, comme il le laisse penser dans sa réponse,
que l'homme n'est qu'un pantin, une marionnette, qui ne bouge et agit que parce
qu'un Dieu lui fait faire tel ou tel mouvement, geste, parole ? Sans rire, monsieur
Kraege, regardez-moi dans les yeux...
Avant d'insulter les autres, quand on se prétend humaniste, on lit ce qu'ils
écrivent jusqu'au bout. L'honnêteté intellectuelle la plus crasse consiste aussi
pour un humaniste à réfléchir à ce qu'affirme son interlocuteur avant de tirer
une phrase de son argumentation pour la monter en épingle. J'avais donc écrit
dans la réponse incriminée: "Vous me direz encore qu'il existe des hommes qui
ne croient absolument pas en Dieu et qui sont capables de vraiment faire gratuitement
le bien, mais que je ne les connais pas. Je veux bien l'admettre. Mais si je l'admets,
c'est parce que je crois que Dieu existe et qu'il peut faire que certaines personnes
fassent à leur insu le bien que tous ceux qui croient en Lui sont sensés faire...
Il se peut que vous ne partagiez pas cette lecture de la bonté de votre prochain. Discutons-en,
mais sans sombrer dans l'insulte indigne de deux humanistes.