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Comment distinguer le bien du mal?

21.02.2005 Thème : Vie affective: les relations humaines Bookmark and Share
Réponse de : Cédric JUVETCédric JUVET
heur, c?est donc mal.
Pour moi, l?amour c?est de la tendresse ! de l?affection ! de l?écoute, de la
discussion, de la compréhension, du respect et de la fidélité !
Mon but n?est pas de juger et de condamner (j?ai aussi à balayer devant ma porte..)
je ne cherche qu?à distinguer ce qui est bien ou mal afin de savoir où j?en
suis !
Merci pour votre ?uvre et meilleures salutations

C'est une grave question. Mais d'abord, je vous prie de me pardonner de vous
avoir choqué. Je ne souhaitais pas cela.
J'essaye d'exprimer une éthique (une morale, si vous préférez) qui soitinspirée
par la foi chrétienne et concrète dans notre situation. Karl Barth, le grand
théologien suisse, disait qu'il faut prêcher avec la Bible dans une main et
le journal dans l'autre. En éthique, il faut travailler avec la Bible dans une main
et les situations humaines devant les yeux et dans le coeur.
Ce qui est mal, c'est ce qui fait mal à autrui. Je disais que le sexe sans amour
est possible, je ne disais pas qu'il est souhaitable. Je disais que ce n'est
pas mal. Tant que cela ne fait pas mal à celle/celui qu'on aime. Mais si cela
lui fait mal, alors, le sexe avec une/un autre sans amour est mal. Et avec amour
également.
Je crois profondément au couple construit pour durer et j'ai la chance d'en
vivre un depuis très longtemps. Je ne veux en aucun cas faire mal à celle que
j'aime et avec qui j'ai construit une relation durable.
Mais cela ne m'empêche pas de savoir que le désir existe, qu'il peut arriver
qu'on s'y laisse aller et même qu'on tombe amoureux d'une autre/d'un autre.
Les confidences recueillies en tant que pasteur me l'ont appris. Elles m'ont
appris aussi que ce genre d'événement peut avoir des effets destructeurs sur le couple,
lorsque le projet de vie qui a guidé la relation conjugale est atteint. J'ai
aussi appris de ces confidences que cela peut avoir des effets positifs, que
cela peut paradoxalement renforcer le lien conjugal, non par perversité, mais
par ce que l'autre a apporté à l'éventuelle relation extraconjugale (il est
vrai que je pense à des exemples où la relation adultère est restée ignorée
de l'homme/de la femme).
Soyons clair encore une fois: je n'encourage pas l'adultère, ni le sexe sans
amour. Je dis que cela existe, que cela n'implique pas nécessairement la culpabilité,
ni la fin d'un couple harmonieux et solide. Rien de plus, rien de moins.
Le mal n'est pas dans les actes, mais dans leurs effets éventuels.
J'espère ne pas vous avoir choqué en surcroît, mais vous avoir permis de comprendre
ce que je voulais dire.



Commentaires

  • florence30.06.2010
    Je crois comprendre ce que vous voulez exprimer. Mais, permettez-moi de vous le dire, vous cherchez trop à ménager la chèvre et le chou. Il faut parfois des repères précis. L'adultère est toujours un abus de confiance, donc une tromperie, quelque chose d'extrêmement grave par conséquent, et doit normalement toujours impliquer la culpabilité du fautif